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spleen & idéal - blog qui présente des photographes, peintres, illustrateurs, livres, musiques apparentés de près ou de loin à la culture gothique et au romantisme... suivre ce blog administration connexion + créer mon blog 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >> 20 mars 2010 6 20 / 03 / mars / 2010 11:37 d'art d'art ! les plus grandes œuvres d’art, les plus grands artistes, 1 minute 15 de discours plein d’humour, voila le secret de d’art d’art... *de l'art ? humm j'adooore !* ...vous êtes sûrement déjà tous tombés sur cette mini émission à la télé ^^... j' *adooore* cette émission parce que : c'est acessible au plus grand nombre, ce n'est pas barbant, ce sont des programmes courts, des anecdotes croustillantes, le tout pour découvrir des oeuvres d'art facilement. le livre, que l'on m'a offert, reprend strictement le système de l'émission : décrypter une oeuvre d'art à travers une explication simple... et j' *adooore* le générique qui fait parler les peintures et la joconde avec une voix d'homme site dédié avec plein de vidéos : http://dartdart.france2.fr repost 0 published by naemia - dans ...peinture commenter cet article 15 mars 2010 1 15 / 03 / mars / 2010 13:42 les sombres romantiques, recueil de nouvelles 6 tableaux, 6 auteurs, 6 récits étranges & envoûtants, 6 peintures illustrées avec les mots... une rencontre unique... recueil de nouvelles dirigé et illustré par mathieu coudray, préface de nathalie dau. auteurs : philippe halvick - tête de mort jess kaan - objet de mon amour céline guillaume - ad vitam aeternam vanessa terral - le corset de sang cyril carau - le choix de fausta jacques fuentealba - araf page de présentation sur http://www.editionsduriez.fr/18.html ...pour une fois, ce sont les textes qui illustrent les 6 illustrations de mathieu coudray. le principe part donc de ses 6 illustrations, à partir desquelles des auteurs ont inventé leurs nouvelles. le résultat donne des interprétations fort diverses : certaines baignent dans l'horreur, d'autres dans la fantasy... tout cela n'évite pas quelques clichés mais ce recueil de nouvelles vaut le coup que l'on s'y attarde pour ranimer la veine gothico-romantique qui est en soi ... repost 0 published by naemia - dans ...lecture commenter cet article 9 mars 2010 2 09 / 03 / mars / 2010 13:42 rien de grave / le rendez-vous / mauvaise fille, justine lévy rien de grave : depuis qu'adrien l'a quittée, louise a perdu le goût, le désir, le sens même de la vie. elle n'a plus le courage ni d'être heureuse, ni d'avoir mal, ni d'avoir peur. louise et adrien s'aimaient comme des enfants terribles, depuis la fin de l'adolescence jusqu'au jour où adrien rencontre la jeune maîtresse de son père, paula, femme idéale au regard de tueuse qui brisera le coeur de louise en tuant l'amour qu'adrien lui portait. ...adrien par ici, adrien par là, impossible de tourner la page sur cet "adrien" qu'en réalité (la vraie) carla bruni lui a piqué. là on tombe dans le people voyeur n'est-ce pas... mais n'est-ce pas elle qui étale ainsi sa vie dans ces pages ? je reste assez partagée entre un livre qui, tout de même, fait mal au coeur pour elle, et une certaine lassitude à toujours lire la même chose : comment vivre alors que son couple parfait n'existe plus ? aussi agacée par l'étalage de sa vie privée dans tout cela... le rendez-vous : en attendant, au café où elles ont rendez-vous, sa mère qui n'arrive pas, louise remplit les heures en pensant à elle. mère sublime et déchue, mère aimante et oublieuse, modèle en vogue à la une des magazines avant que la drogue, la débauche, la prison la précipitent dans l'abîme... louise oscille entre la colère et l'amour. ...le livre que j'ai le plus aimé parmi les trois. elle évoque sa mère indigne mais à qui l'on pardonnerait tout tant elle est belle, son amour pour elle lorsqu'elle l'attend des heures dans ce café, sa haine quand elle ne la voit pas arriver. elle est impatiente de la revoir malgré les 400 coups que cette mère lui a fait subir. je trouve que le style d'écriture de justine lévy, très vif, s'accommode bien avec la brièveté du roman. dans les 3 romans, l'image de son père, bernard henri-lévy, lointain mais très prévenant, est toujours en complète opposition avec celle de sa mère, frivole et irresponsable... mauvaise fille : tandis que louise va mettre au monde son premier enfant, alice, sa mère, se meurt. elle aurait pu choisir un autre titre encore : une fille à l’endroit, une mère à l’envers. quand louise va annoncer la naissance prochaine de sa fille angèle à sa mère, recluse dans une chambre d’hôpital, l’impossible alice se montre catégorique et lui affirme qu’elle se trompe. une petite fille ne peut pas être enceinte. ...celui-ci, le dernier paru, est en bas du classement. alors qu'elle est enceinte, sa mère se meurt d'un cancer. tellement préoccupée par cette agonie, elle en néglige totalement la vie qui est en elle. je suis peut-être passée à côté du roman mais tout est gâché par le fait qu'elle ignore son enfant à grandes poignées de médicaments et d'alcool... comme si elle devait être une aussi mauvaise mère que sa mère l'a été... conclusion : oui, on a envie de lui crier : ressaisis-toi bon sang !!! repost 0 published by naemia - dans ...lecture commenter cet article 8 mars 2010 1 08 / 03 / mars / 2010 13:29 marc dubord ...un photographe découvert grâce à l'avant-dernier numéro du magazine phot'art international... bien qu'il y ait beaucoup de nus dans sa production artistique, cela ne dérige jamais dans le vulgaire, notamment grâce aux retouches qu'il impose à ses photographies. ces retouches leur donne un côté vieilli, voire poétique... ses photographies ont retenues mon attention pour leur côté décalé, un peu "freak", dans un univers à part. le magazine proposait des images aux couleurs féériques, qui me plaisait énormément et que je n'ai pas retrouvé sur le net. alors j'ai pioché quelques autres belles images sur les différents sites de l'artiste... http://www.marcdubord.com http://www.photoxyde.book.fr repost 0 published by naemia - dans ...photographie commenter cet article 17 janvier 2010 7 17 / 01 / janvier / 2010 13:58 le temps de l'innocence, edith wharton dans le new york flamboyant de la fin du xixe siècle, newland archer est un jeune homme bien éduqué de la haute bourgeoisie. promis à un avenir brillant, il est sur le point d'annoncer ses fiançailles avec la pure may welland, quand, à l'opéra, tous les regards se tournent vers une loge... l'apparition de la belle comtesse olanska, la scandaleuse cousine de may qui a eu l'audace de quitter son mari et dont l'indépendance, en ce temps-là, est considérée comme impardonnable, va bouleverser sa vie. comment, dans une société qui broie les êtres et sacrifie les amours, peut-on préserver l'innocence ? ...si je n'avais pas un parti pris pour le livre chez les heureux du monde, qui m'a fait découvrir edith wharton, je dirais que celui-ci est tout aussi génial. comme vous aurez pu le comprendre, il s'agit d'une histoire d'amour impossible entre un jeune homme ancré dans les valeurs morales de la haute société new yorkaise du xixème et d'une femme, éprise de liberté, mais qui souhaite réintégrer, non sans mal, cette société. cette histoire ne sera forcément pas heureuse... mais le point fort du livre, c'est toujours ce style d'écriture qui ne tombe jamais dans la niaiserie et rend ce malheur si délicieux à lire... une seule envie maintenant : découvrir le film de martin scorsese, adapté du roman, avec michelle pfeiffer et daniel day lewis ... et lire d'autres romans d'edith wharton ! dans ce conflit entre l'individu et le groupe, wharton maîtrise à merveille l'art de la suggestion. sans frasques, subtilement, sur un ton qui mêle ironie et observation clinique, la romancière invite le lecteur à relire le thème de l'innocence sous un jour nouveau et le surprend sans cesse, jusque dans l'ultime ressort dramatique par lequel elle ramène au premier plan le souvenir de may, signifiant ainsi que le temps d